Temps de travail

Le temps de travail est réglementé par la loi sur le temps de travail. Malgré cette réglementation, tous les détails ne sont pas toujours clairs lorsqu'il s'agit de déterminer ce qui est considéré comme du temps de travail. Vous trouverez ici toutes les informations nécessaires sur ce sujet sensible ainsi que les différentes méthodes d'enregistrement du temps de travail.
Définition du temps de travail
Le temps de travail est le temps que le salarié met à la disposition de son employeur. En règle générale, l'employeur fixe un temps de travail hebdomadaire. Il s'agit du temps de travail effectif, du début à la fin de l'activité, sans compter les pauses. Le salarié doit être rémunéré en fonction du temps de travail effectué. Le temps de travail est réglementé par la loi sur le temps de travail.
Le temps de travail doit être effectué à l'endroit convenu par l'employeur. Il convient de distinguer le temps de travail normal et le temps de travail maximal. Un point important dans la définition du temps de travail est le temps de travail hebdomadaire. Celui-ci est réglementé dans le contrat de travail et constitue ainsi la base de calcul des heures supplémentaires éventuelles. Une série de dispositions spéciales doivent être respectées afin de définir correctement les temps de travail. Ainsi, pour un commercial, le trajet vers un client est considéré comme du temps de travail. Il en va de même pour le trajet vers une réunion professionnelle qui a lieu à un autre endroit. Vous trouverez plus de détails sur ce sujet complexe dans la suite de cet article.
Base juridique : la loi sur le temps de travail
La base juridique du temps de travail est la loi sur le temps de travail (ArbZG). La loi sur le temps de travail régit les durées maximales de travail ainsi que le nombre de pauses correspondantes. L'idée fondamentale de cette loi est la protection des salariés. Cela inclut la protection des dimanches et des jours fériés, qui doivent être respectés. Les pauses, le repos nocturne et les exceptions à la règle générale sont détaillés dans la loi sur le temps de travail.
Toute infraction à la loi est passible d'une amende et d'une peine d'emprunt pouvant aller jusqu'à un an. En outre, l'employeur est tenu d'afficher un extrait du temps de travail à un endroit approprié dans l'entreprise. Il convient de noter qu'il existe quelques exceptions à la loi. C'est le cas, par exemple, des cadres supérieurs, qui ne sont pas soumis aux dispositions de la loi sur le temps de travail. Les personnes âgées de moins de 18 ans sont soumises à la loi sur la protection des jeunes. Dans ce cas, des règles strictes doivent être respectées en matière de temps de travail et de pause. Les dispositions de la loi sur la protection de la maternité doivent également être prises en compte dans ce contexte. Nous reviendrons plus en détail sur les particularités de ces dispositions dans la suite de cet article.
Temps de travail normal et temps de travail maximal
Il convient de distinguer le temps de travail normal du temps de travail maximal. Mourez Le temps de travail normal est de 8 heures par jour. Des durées plus courtes peuvent être convenues en fonction du contrat de travail. Mourez temps de travail maximal est en revanche de 10 heures par jour. Conformément au §3 de la loi sur le temps de travail, il convient de noter que la durée du travail doit néanmoins être de 8 heures en moyenne sur une période de 6 mois (24 semaines). Un dépassement fréquent de la durée maximale du travail entraîne donc que ces heures supplémentaires doivent être compensées sur d'autres jours.
L'extension de la durée du travail à 10 heures par jour au maximum doit donc être considérée comme une exception et non comme la règle. Toutefois, si le contrat de travail prévoit régulièrement une astreinte ou une permanence, des exceptions sont possibles. En outre, d'autres compensations peuvent être convenues pour les heures supplémentaires. Il convient toujours de veiller à ce que les dispositions spéciales soient coordonnées. Les heures supplémentaires fréquentes doivent donc toujours être compensées sous une forme ou une autre.
Est-ce que le travail le dimanche et les jours fériés est autorisé ?
Les dimanches doivent être protégés au même titre que les jours fériés légaux. Cela signifie que le travail n'est pas autorisé ces jours-là, car il existe une interdiction d'approvisionnement. Celle-ci s'applique toujours de 0 heure à minuit le jour concerné. Il existe bien sûr de nombreuses exceptions, car une telle interdiction de travail n'est pas applicable dans la restauration, les hôpitaux, la police ou dans de nombreuses usines, par exemple. Dans de tels cas, une compensation doit obligatoirement être prévue, car d'autres jours doivent alors être désignés comme jours de repos.
Si le contrat de travail stipule que le temps de travail est du lundi au vendredi, l'employeur ne peut pas imposer le travail le dimanche. Il en va de même pour le travail les jours fériés.
Les exceptions à la règle sont clairement définies dans la loi sur le temps de travail, de sorte que les employeurs doivent respecter strictement les dispositions. En cas d'infraction, des sanctions juridiques sont prévues, car les dimanches et les jours fériés sont protégés en tant que jours de congé et de repos des salariés.
Les exceptions suivantes doivent être prises en compte :
- Pour les conducteurs, le Il reste 2 heures pour le dimanche. Celui-ci commence alors dès 22h00 le samedi, mais se termine à 22h00 le dimanche. Ces dispositions sont courantes, notamment dans les entreprises de transport et chez les conducteurs en général, afin que les conducteurs puissent commencer leur travail le dimanche.
- Dans les entreprises travaillant en équipes, le repos dominical peut être avancé ou reculé de 6 heures maximum. Néanmoins, l'entreprise doit observer un repos total de 24 heures.
- En cas d'urgence et pour garantir l'emploi, le travail peut être ordonné le dimanche comme les jours fériés. Il convient toutefois de vérifier s'il s'agit bien d'une situation d'urgence, telle qu'une inondation ou une perte potentielle d'emplois.
- Les employés d'une boulangerie peuvent travailler 3 heures. Cela explique les horaires d'ouverture plutôt courts des boulangeries le dimanche et les jours fériés.
Le travail le dimanche et les jours fériés n'est pas rémunéré en supplément. Bien que de telles dispositions figurent souvent dans les conventions collectives, elles ne sont pas obligatoires au regard de la loi. Un jour de repos doit être accordé en compensation du travail effectué. Celui-ci n'est pas rémunéré et peut être attribué en fonction du planning. Ainsi, de nombreux employés qui travaillent le dimanche ont leur jour de congé le mardi ou le mercredi. Souvent, une convention collective prévoit des dispositions plus précises en fonction du secteur d'activité. Il est important que chaque employeur s'informe précisément et tienne compte des particularités de la profession et du secteur concerné. Cela permet également d'organiser le travail le dimanche et les jours fériés de manière judicieuse et conforme à la loi.
Travail de nuit et travail posté

Tout comme pour le travail le dimanche et les jours fériés, il existe différentes particularités à prendre en compte pour le travail de nuit et le travail posté. Il est important de noter que le repos nocturne est défini comme la période comprise entre 24 heures et 6 heures le matin. Cependant, seul celui qui travaille plus de 2 heures pendant cette période effectue un travail de nuit. Si le travail se termine à 2 heures du matin, par exemple, il ne s'agit pas de travail de nuit. Si le travail ne se termine qu'à 3 heures du matin, il s'agit alors de travail de nuit.
Tout comme pendant la journée, la durée du travail de nuit est de 8 heures. Une prolongation jusqu'à 10 heures maximum est possible. Il est toutefois essentiel que la moyenne sur 1 mois soit de 8 heures. Les travailleurs de nuit disposent ensuite de moins de temps pour compenser les heures supplémentaires. En cas de travail en dehors des heures de repos nocturne, la moyenne doit être de 8 heures sur une période de 6 mois civils, ici une période de seulement 4 semaines est prévue.
Contrairement au travail le dimanche et les jours fériés, le travail de nuit doit donner lieu à une autre forme de compensation. Une majoration du salaire normal est prévue. À défaut, des journées gratuites peuvent être accordées. À titre de comparaison : pour le travail le dimanche et les jours fériés, des jours de congé non rémunérés doivent être accordés, un supplément de salaire n'est pas obligatoire. Le supplément de salaire est également exonéré d'impôt sous certaines conditions. Un supplément de 25 % ou plus est habituel. Celui-ci est exonéré d'impôt, des suppléments nettement plus élevés sont généralement imposables. Des suppléments particulièrement élevés sont courants pour le travail de nuit le dimanche et les jours fériés.
En principe, le temps de repos minimum doit toujours être respecté dans le cadre du travail posté. Il doit donc y avoir 11 heures de pause entre deux équipes, qui ne peuvent être raccourcies que dans de rares exceptions. L'employeur peut imposer le travail posté au même titre que le travail de nuit. Des dispositions différentes peuvent s'appliquer aux salariés relevant de la loi sur la protection des jeunes au travail ou de la protection de la maternité. En outre, le travail de nuit et le travail posté peuvent être refusés pour des raisons de santé. Toutefois, les employés doivent normalement respecter les horaires de travail qui leur sont imposés si les temps de repos et de pause sont respectés. Il en va de même pour le respect des primes salariales.
Réglementation des heures supplémentaires

Tout d'abord, il est important de savoir quand on parle d'heures supplémentaires. Si la durée hebdomadaire de travail est fixée à 40 heures, les heures travaillées au-delà de ce seuil sont considérées comme des heures supplémentaires. Pour bien comprendre la notion d'heures supplémentaires, il est essentiel de se référer à la loi sur le temps de travail, qui fixe la durée normale du travail à 8 heures. Tout ce qui dépasse cette durée est donc considéré comme des heures supplémentaires. Ces heures supplémentaires ne dépendent pas de l'heure à laquelle la journée de travail commence. Ce sont les 8 heures mentionnées, qui constituent la durée normale du travail, qui sont importantes. Les heures supplémentaires doivent être compensées régulièrement afin de respecter la loi.
Comme mentionné précédemment, les personnes qui travaillent pendant la journée doivent compenser leurs heures supplémentaires dans un délai de 6 mois civils. Les personnes qui travaillent de nuit doivent les compenser dans un délai d'un mois civil seulement. La moyenne de 8 heures de travail au cours des périodes mentionnées est toujours déterminante. Il est possible de prendre un jour de congé entre deux périodes pour compenser les heures supplémentaires accumulées. Une autre solution pourrait être de quitter le travail tous les vendredis après 6 heures. Cela permettrait de réduire de 2 heures les heures supplémentaires hebdomadaires. Des solutions individuelles sont possibles, l'important étant que le temps de travail total ne dépasse pas 8 heures à long terme.
Il convient de noter qu'un employeur peut ordonner des heures supplémentaires. Les détails à ce sujet figurent généralement dans le contrat de travail. Les heures supplémentaires peuvent être rémunérées, ce qui est souvent le cas. Toutefois, un employeur n'est pas autorisé à embaucher moins de salariés pour compenser le manque de personnel par des heures supplémentaires. Une compensation en temps libre moitié intérieure des genannten Durée de 6 mois ou 4 semaines doit être prévue.
Règles relatives aux pauses en fonction du temps de travail

La loi sur le temps de travail régit également les pauses à accorder. Je suis §4 du Arbeitszeitgesetzes stipule qu'une pause de 30 minutes doit être accordée pour une durée de travail comprise entre 6 et 9 heures. Si la durée du travail est supérieure à 9 heures, cette pause doit être prolongée à 45 minutes. La pause peut être fractionnée en plusieurs périodes d'au moins 15 minutes. Il convient de noter qu'aucun salarié ne peut travailler plus de 6 heures d'affilée sans pause.
En complément de la réglementation susmentionnée en matière de pauses, il existe des temps de repos à la plage. À la fin de la journée de travail, une durée de 11 heures ou plus doit être respectée conformément au §5 de la loi sur le temps de travail. Dans divers secteurs tels que la restauration, les hôpitaux ou l'agriculture, ce temps de repos peut être réduit d'une heure. Toutefois, cela n'est pas toujours possible, de sorte que les dérogations doivent être strictement respectées. Les temps de repos doivent être respectés de la même manière que les temps de pause mentionnés ci-dessus afin de se conformer à la loi.
Différents modèles de temps de travail
Autrefois, le temps de travail était très strictement réglementé. En règle générale, tous les employés devaient commencer à la même heure. Bien sûr, des exceptions ont toujours existé pour les personnes travaillant en équipe et devant respecter des horaires fixes. Au fil du temps, différents modèles de temps de travail se sont imposés dans de nombreuses entreprises. L'horaire flexible et le temps de travail basé sur la confiance méritent ici d'être décrits plus en détail. Aujourd'hui, les entreprises ont souvent la possibilité de s'écarter de règles très strictes en matière de temps de travail.
Temps flexible

Le modèle du temps flexible est désormais très apprécié lorsqu'il s'agit d'aménager le temps de travail. Il permet de choisir Début et fin du temps de travail flexible. Les employés peuvent ainsi mieux répondre à leurs besoins personnels et travailler selon leurs préférences. Dans les entreprises qui ont adopté l'horaire flexible, il existe généralement une règle qui définit quand l'horaire flexible est possible et quand la durée minimale de travail doit être respectée. Les entreprises peuvent ainsi garantir que tous les employés sont présents à certaines heures. La principale différence par rapport aux modèles de temps de travail classiques réside dans le fait qu'il n'y a pas d'horaires fixes. S'il n'y a pas de durée minimale de travail, l'ensemble du temps de travail peut être organisé de manière flexible.
Attention : les horaires flexibles ne réduisent pas le temps de travail quotidien et hebdomadaire. Ils offrent simplement plus de flexibilité. Les employés peuvent organiser leur journée comme ils le souhaitent.
À titre d'exemple, les heures de travail obligatoires dans une entreprise peuvent être comprises entre 10 h et 14 h. Les horaires flexibles commencent à 6 h du matin, car les bureaux sont encore fermés avant cette heure, et se terminent à 20 h, car c'est l'heure de fermeture. Selon cette règle, les lève-tôt peuvent commencer à 6 heures du matin et terminer leur journée à 14h30 (8 heures + 30 minutes de pause). Les lève-tard peuvent commencer à 10 heures du matin et rester jusqu'à 18h30. Ces modèles flexibles sont modernes, pratiques pour les employés et permettent une meilleure adaptation aux besoins individuels.
Temps de travail basé sur la confiance
Une autre possibilité pour assouplir l'organisation du temps de travail est l'introduction du temps de travail basé sur la confiance. Dans ce modèle, il n'y a pas de contrôle strict des heures de travail. Les employés accomplissent leurs tâches de manière autonome, sur la base du temps de travail basé sur la confiance, sans contrôle hiérarchique. Ce modèle repose sur la confiance de l'employeur. La « réponse de propriété » est clairement au centre de ce modèle de temps de travail. Les tâches doivent être réalisées sans nécessiter de contrôle précis.
Il existe toutefois un détail important pour les employés dans le cadre de l'horaire de travail basé sur la confiance. Le temps de travail doit être consigné, et le début et la fin de la présence doivent être documentés. Sans enregistrement du temps de travail, cela ne fonctionne pas, même si l'employeur fait confiance à ses employés. Ce modèle présente non seulement l'avantage d'une plus grande responsabilité individuelle, mais aussi la possibilité de travailler de manière encore plus flexible. Par exemple, si vous souhaitez quitter le travail plus tôt le mardi pour suivre un cours de sport, vous pouvez rattraper les heures perdues. L'important est que la durée hebdomadaire de travail fixée soit atteinte en moyenne.
Temps de travail et règles spéciales
Le temps de travail mentionné ci-dessus est soumis à diverses règles spéciales. Il convient notamment de tenir compte des horaires de travail des mineurs, des femmes enceintes et des femmes allaitantes. En outre, les règles applicables aux étudiants salariés et aux mini-jobs doivent être examinées de plus près.
Enregistrement du temps de travail des mineurs
Les horaires de travail des mineurs sont soumis à des règles beaucoup plus strictes. La loi sur la protection des jeunes au travail (Jugendarbeitsschutzgesetz) s'applique en matière de temps de travail et de pause. La durée du temps de travail est définie à l'article 8 de la loi sur la protection des jeunes au travail. 8 heures de travail par jour sont possibles, soit 40 heures par semaine. Il est possible de rattraper les heures de travail perdues, par exemple lorsqu'un jour ouvrable est chômé. Dans ce cas, 8,5 heures par jour au maximum sont possibles. Les règles relatives aux heures de travail sont très strictes pour les jeunes qui n'ont pas encore atteint l'âge de 18 ans.
Il convient également de noter que les jeunes doivent être dispensés de travail pour suivre une formation professionnelle. La fréquentation de l'école professionnelle ne doit pas entraîner une réduction de leur revenu. Pour une durée de travail comprise entre 4,5 et 6 heures, les jeunes ont droit à une pause de 30 minutes, il y a 6 heures 60 minutes. Des pauses de 12 heures entre les différentes équipes ou missions doivent être respectées. En outre, une semaine de 5 jours est prévue. Le temps de travail des mineurs doit être contrôlé avec soin. Cela permet d'éviter les difficultés liées à des temps de travail trop longs et à des pauses trop courtes.
Temps de travail des femmes enceintes et allaitantes
Les femmes enceintes et allaitantes bénéficient d'une protection particulière. La loi sur la protection des mères s'applique ici. Il est important de noter que les heures supplémentaires ne sont pas possibles conformément à l'article 4 de la loi sur la protection des mères. 3 jours Durée maximale : 8,5 heures Aujourd'hui, une durée de travail normale de 8 heures est prévue. Même si le contrat de travail prévoit 9 heures par jour, les 8,5 heures quotidiennes ne peuvent être dépassées. Le travail de nuit n'est pas non plus autorisé, les temps de pause habituels s'appliquent également aux femmes enceintes et allaitantes. Il n'est pas possible de travailler plus de 6 heures d'affilée sans pause. Les femmes enceintes doivent être libérées pour les examens médicaux et des pauses doivent également être accordées pour l'allaitement.
Les employeurs ne peuvent pas licencier les femmes enceintes et allaitantes. En outre, l'interdiction d'emploi doit être strictement respectée. Celle-ci commence 6 semaines avant la date prévue de l'accouchement et prend fin 8 semaines après la date prévue de l'accouchement. En principe, la durée quotidienne du travail des femmes enceintes doit être particulièrement respectée. Les heures supplémentaires ne sont pas possibles, car elles doivent être supprimées afin de protéger l'enfant. Il est recommandé de consigner précisément les heures travaillées, le temps de travail total et les pauses effectuées.
Temps de travail des étudiants salariés

Les restrictions relatives au temps de travail hebdomadaire doivent être respectées pour les étudiants salariés. Maximum 20 heures par semaine Les étudiants salariés sont autorisés à travailler. Cette règle s'applique pendant la période de cours afin de leur laisser suffisamment de temps pour leurs études. Cette limite de 20 heures hebdomadaires s'applique également lorsque l'étudiant salarié travaille pour plusieurs employeurs. Les étudiants peuvent travailler en moyenne plus de 20 heures par semaine pendant 26 semaines par an au maximum. Si cette limite de 26 semaines est dépassée, le statut étudiant est perdu. Les heures supplémentaires effectuées certaines semaines de l'année résultent des périodes sans cours des étudiants, qui peuvent leur laisser plus de temps pour travailler. Les étudiants salariés doivent respecter ces horaires, tout comme les employeurs, afin d'éviter des coûts d'assurance élevés. Enfin, le respect de ces conditions est indispensable pour conserver le statut d'étudiant.
En dehors des heures de travail hebdomadaires, les étudiants salariés sont soumis aux mêmes règles que tous les autres salariés. Cela vaut tant pour la durée maximale du travail journalier que pour les temps de pause.
Régulateur de temps de travail de Minijobs
Selon la loi sur le temps de travail, toute personne exerçant un mini-job ne peut travailler plus de 8 heures par jour dans le cadre du temps de travail normal. Cependant, le nombre d'heures mensuelles, qui est déterminé en partie par le salaire minimum, est plus important. Le salaire minimum représente toujours la limite inférieure du salaire horaire. Il convient de tenir compte de l'augmentation du salaire horaire en Allemagne, qui passera de 9,82 euros à partir de janvier 2022 à 12 euros en octobre 2022. Cette augmentation du salaire minimum entraîne une baisse du temps de travail mensuel afin d'atteindre finalement les 450 euros. Peu importe que le travail soit effectué pour un ou plusieurs employeurs.
Dans le cadre d'un emploi mineur, les salariés peuvent gagner au maximum 5 400 euros par an. Les heures de travail peuvent varier légèrement au cours de l'année. Toutefois, cette variation ne doit pas être telle que les salariés travaillent à temps plein pendant 3 mois de l'année et ne travaillent pas du tout le reste du temps. Dans ce cas, l'emploi mineur ne serait plus considéré comme tel. Les horaires de travail normaux, avec un temps de travail maximal et des pauses habituelles, doivent être respectés. Dans le cas des mini-jobs, il est finalement plus important qu'un certain nombre d'heures de travail mensuelles ne puisse être dépassé. Si ce nombre d'heures est dépassé, il faut choisir un autre type de contrat de travail.
Fraude au temps de travail : les conséquences
Au moment où les horaires de travail sont fixés, la question de la fraude au temps de travail doit également être abordée. La fraude au temps de travail peut avoir des conséquences graves. Il y a toujours fraude au temps de travail lorsque l'employé travaille ou est présent selon le système, mais que ce n'est pas le cas. C'est le cas lorsque des collègues pointent pour lui ou lorsqu'il prend de longues pauses cigarette sans les documenter. Les appels téléphoniques privés prolongés sont également considérés comme de la fraude au temps de travail. D'autres possibilités sont le fait de ne pas travailler en télétravail ou de surfer sur les réseaux sociaux pendant les heures de travail. Dès que le temps de travail est enregistré dans le système et n'est pas effectué, il y a fraude au temps de travail. La question des conséquences est également importante en cas de fraude.
Une fraude au temps de travail peut entraîner un licenciement sans préavis. Un avertissement préalable n'est pas nécessaire. Le licenciement sans préavis est fondé sur l'article § 626 DU BGB. Il s'agit d'un grave abus de confiance qui justifie un licenciement sans préavis. En cas d'incident unique, de nombreux employeurs émettent un avertissement, mais ils n'y sont pas obligés. Toutefois, en cas de fraude de quelques minutes, les avertissements sont généralement la norme. L'objectif d'un tel avertissement est un changement immédiat de comportement.
En outre, une plainte pénale peut être déposée contre l'employé pour fraude. Des amendes ainsi qu'une peine d'emprunt pouvant aller jusqu'à 10 ans peuvent en être la conséquence. La fraude est définie plus précisément, avec toutes les conséquences possibles, à l'article 263 du Code pénal allemand. La tentative de fraude est également punissable. Il convient de noter que, par la signature d'un contrat de travail, le salarié assume des obligations en matière de respect du temps de travail et de son enregistrement. Dès que la fraude au temps de travail est prouvée, l'employé se retrouve sans aucun doute confronté à des problèmes majeurs. Il s'agit ici d'une fraude qui ne peut être simplement ignorée.
Réduction du temps de travail par l'employé
Malgré la réglementation du temps de travail dans le contrat de travail, des réductions peuvent être demandées par l'employé. Pour que celles-ci soient applicables, il est important de respecter certaines conditions. La loi stipule toutefois qu'une réduction du temps de travail peut être demandée après six mois d'ancienneté dans l'entreprise. Il est important que l'entreprise emploie au moins 15 salariés. Les conditions de réduction du temps de travail contractuel sont définies à l'article 8 de la loi sur le travail à temps partiel et à durée déterminée.
Une réduction du temps de travail convenu précédemment doit être demandée par écrit. Il est également important de déposer la demande au moins trois mois avant la date souhaitée pour le début de la réduction du temps de travail. Toutefois, l'employeur n'est pas tenu d'accéder à la demande. Dès qu'il est prouvé que des raisons professionnelles urgentes s'y opposent, cette demande peut être rejetée. Enfin, les salariés doivent réfléchir aux conséquences d'une telle demande avant de la déposer. Plus de temps libre et de flexibilité, et dans de nombreux cas une meilleure qualité de vie, sont les avantages. D'un autre côté, le revenu diminue. Il faut bien réfléchir à la baisse de revenu, à la réduction des droits à la retraite et aux allocations de chômage. De plus en plus souvent, les salariés optent néanmoins pour une réduction du temps de travail dans l'optique d'une meilleure qualité de vie.
Réduction du temps de travail par l'employeur
À l'inverse, l'employeur peut réduire le temps de travail pour des raisons opérationnelles importantes. Il peut alors, par exemple, introduire le chômage partiel. De telles mesures sont possibles, entre autres, pour éviter des licenciements. Étant donné que les licenciements pour raisons opérationnelles doivent être évités autant que possible, il peut être judicieux de réduire le temps de travail des salariés. Une telle mesure est souvent prise pour une durée limitée et est annoncée à l'avance.
Les horaires de travail convenus contractuellement ne peuvent être ni augmentés ni réduits de manière significative sans préavis. Une augmentation de la durée minimale du travail de plus de 25 % et une réduction maximale du temps de travail de 20 % constituent ici une règle générale admissible. Mais même cette augmentation ou cette réduction du temps de travail ne peut être mise en œuvre sans autre forme de procès et doit faire l'objet d'une concertation. La protection des salariés doit être prise en compte, de sorte qu'une certaine prévisibilité des revenus soit toujours nécessaire.
Le temps de trajet compte-t-il comme temps de travail ?
Ce n'est pas seulement la durée maximale du travail ou le calcul du temps de travail qui est important. Dans le cadre de la gestion d'un parc automobile, il faut surtout tenir compte du fait que le temps de trajet compte parfois comme temps de travail. Ce n'est toutefois pas toujours le cas et il convient ici de déterminer précisément quand le temps de trajet compte comme temps de travail. Il convient ici de distinguer entre les temps de conduite et les temps de repos, ainsi qu'entre le temps de trajet et le temps de travail. Les détails mentionnés ci-dessous sont importants pour une évaluation précise du temps de trajet.
Temps de conduite et temps de repos

Ce point est particulièrement important en ce qui concerne les temps de conduite et de repos des conducteurs, que les responsables de flotte doivent respecter. Les temps de conduite et de repos sont définis plus précisément par le Parlement européen afin de permettre une réglementation exacte. Il est particulièrement important de bien connaître le sujet des temps de conduite et de repos pour pouvoir les évaluer et les contrôler avec précision. Après 4,5 heures de conduite, par exemple, une pause de 45 minutes doit être respectée. Cette pause ne doit pas être utilisée pour d'autres activités professionnelles que la conduite. Au centre de l'attention se trouve le repos du conducteur. Au total, 9 heures par heure de conduite sont autorisées, qui ne peuvent être portées à 10 heures que dans des cas exceptionnels. Dans ce cas, un temps de repos supplémentaire de 45 minutes doit être garanti après 9 heures de conduite.
Le respect des temps de conduite et de repos contribue à la protection des conducteurs. Il permet notamment d'éviter les accidents qui pourraient être causés par la fatigue et des temps de conduite trop longs. Après la durée totale de conduite, un temps de repos de 11 heures doit être respecté. Comme c'est le cas pour les heures de travail normales. Dans le cas normal, j'ai dit qu'un temps de conduite de 10 heures est possible au maximum deux fois par semaine. En règle générale, on part du principe qu'après 4,5 heures de conduite, il faut toujours respecter un temps de repos de 45 minutes. Le temps de conduite correspond au temps passé au volant à conduire le véhicule. Le temps de repos ne doit pas être interrompu, même pour le chargement ou le déchargement d'un véhicule. Mourez Temps de conduite hebdomadaire nain maximum 56 heures trahir. Il n'est pas possible de dépasser ce temps de conduite total. Les temps de conduite quotidiens et hebdomadaires doivent être respectés, tout comme les temps de repos mentionnés.
Remarque : le trajet quotidien entre le domicile et le lieu de travail est considéré comme un temps de repos et non comme un temps de conduite. Malgré le temps passé au volant, le trajet entre le domicile et le lieu de travail ne doit pas être comptabilisé dans le temps de conduite.
Temps de trajet contre temps de travail
Le temps de trajet vers un lieu de travail fixe est appelé temps de trajet. Ce temps de trajet ne fait pas partie du temps de travail et relève de la responsabilité de l'employé concerné. Seuls les trajets effectivement liés au travail peuvent être considérés comme du temps de travail. Le temps de trajet ne correspond donc en réalité au temps de travail que s'il est imputable à des déplacements professionnels. Pour les déplacements professionnels ou les visites à des clients ou à des fournisseurs, le temps de trajet doit donc être considéré comme du temps de travail.
Mais attention : c'est la consigne donnée par le supérieur hiérarchique qui détermine si le temps de trajet est considéré comme du temps de travail ou du temps de repos ! Si l'employeur impose l'utilisation des transports publics et que le salarié utilise sa voiture, il s'agit d'un temps de repos. L'inverse est également vrai. Si l'employeur laisse le choix du moyen de transport, les employés peuvent choisir le moyen de transport qu'ils souhaitent utiliser. Pour les passagers, les temps de trajet sont presque toujours considérés comme du temps de repos. À moins que des discussions de travail aient lieu avec le conducteur, auquel cas la situation peut être différente selon le lieu et l'entreprise. Il convient donc toujours d'évaluer avec précision la situation afin de déterminer correctement le temps de travail.
Les déplacements professionnels sont considérés comme du temps de travail
La situation est différente pour les commerciaux. Ceux-ci effectuent des trajets dans le cadre de leur temps de travail. Ceux-ci doivent clairement être considérés comme du temps de travail. Cela va même jusqu'à ce que, dans des conditions normales, le temps de travail commence dès que le commercial quitte un lieu. C'est du moins le cas lorsque le trajet à effectuer est étroitement lié au travail. Il n'est alors pas possible d'en décider autrement si la prestation de travail est étroitement liée au temps de trajet.
Il en va de même pour tous les employés qui effectuent des trajets pour des raisons professionnelles afin d'accomplir leur travail. Supposons que des employés doivent se rendre trois fois par semaine dans une autre ville pour une réunion fixe. Le rendez-vous constitue un rendez-vous de travail fixe et doit être traité comme tel. Si l'employeur a donné pour instruction de participer à ce rendez-vous, le temps de trajet est considéré comme du temps de travail. Il convient toutefois de préciser si seuls certains véhicules peuvent être utilisés.
Une instruction précise sous la forme d'une politique relative à la voiture bien pensée permet ici de trouver une solution optimale pour toutes les parties concernées. Il en va de même dans le secteur de la logistique, où les chauffeurs effectuent de nombreux trajets. Ceux-ci sont bien sûr considérés comme du temps de travail, de sorte que les durées maximales doivent être respectées, tout comme les temps de repos.
Justificatif du temps de travail des chauffeurs de véhicules de fonction

Sans justificatif, il est pratiquement impossible de déterminer le temps de travail. Cela vaut en particulier pour les chauffeurs de véhicules de fonction, car il n'est pas toujours facile de déterminer quand il s'agit de temps de travail et quand ce n'est pas le cas. Un formulaire de documentation 3 jours étoilés carnet de bord est fréquemment utilisé. Le carnet de bord permet de documenter tous les trajets. Un tel enregistrement est toujours important lorsqu'il s'agit de faire la distinction entre les trajets privés et professionnels. Le carnet de bord n'est donc pas seulement intéressant pour les chauffeurs professionnels ou les commerciaux, mais aussi pour tous les conducteurs de véhicules de fonction.
Les temps de repos et les temps de travail peuvent être consignés et présentés. Une telle preuve du temps de travail est particulièrement importante sous la forme de carnets de bord électroniques. Sans preuve infalsifiable, il n'est toutefois pas possible de considérer un temps de trajet comme du temps de travail. Le risque de fraude au temps de travail serait alors trop grand ou la documentation de l'ensemble du temps de travail ne serait plus possible.
Conclusion : définir et déterminer précisément le temps de travail
Dans un premier temps, il est important d'examiner le temps de travail de chaque employé. Il est également essentiel de comptabiliser correctement les temps de trajet qui font partie du temps de travail. Il est tout aussi important de respecter les temps de conduite maximaux ou les temps passés au volant que les temps de repos. À cet égard, de nombreuses entreprises n'accordent pas encore suffisamment d'importance au respect strict des règles et des temps de conduite. Les solutions numériques d'enregistrement des itinéraires sont notamment utiles pour un calcul plus précis. Elles permettent d'une part de mieux déterminer les temps et d'autre part de mieux les facturer. Une autre solution consiste à tenir des carnets de bord précis dans lesquels tous les temps de trajet doivent être consignés.
Dans tous les secteurs de l'entreprise, il est important de tenir compte du temps de travail réel et du temps de travail maximal possible. Tout dépassement de la durée maximale de travail ou tout non-respect des temps de repos prescrits entraîne des conséquences. Les responsables de flotte doivent informer les conducteurs des règles relatives au temps de travail au nom de l'entreprise. Il est important de disposer de règles claires et de veiller à leur respect. Le temps de travail joue donc un rôle important dans la gestion d'une flotte et sa surveillance fait partie des tâches d'un gestionnaire de flotte.
Questions fréquentes sur le temps de travail
Quand le temps de conduite est-il considéré comme du temps de travail ?
Dès lors qu'il s'agit de temps de conduite pour des raisons professionnelles, celui-ci est considéré comme du temps de travail. Cela comprend par exemple les visites chez des clients, les trajets pour se rendre à des réunions et autres déplacements professionnels nécessaires. Les trajets privés ou le trajet vers le lieu de travail habituel ne sont toutefois pas considérés comme du temps de travail. Il convient donc de toujours tenir compte de la raison du trajet.
Les employés qui utilisent leur voiture de fonction pour se rendre sur leur lieu de travail fixe n'effectuent pas encore de temps de travail. Si le lieu de travail est fixe, comme dans le cas d'un bureau, le trajet pour s'y rendre relève de la responsabilité de l'employé. Il ne s'agit pas ici de la couverture d'assurance, mais de la responsabilité de l'employé d'arriver à l'heure sur son lieu de travail. Le temps de trajet vers le lieu de travail n'est pas considéré comme du temps de travail. Peu importe que le trajet soit effectué dans un véhicule privé ou professionnel.
Quelle doit être la durée des temps de conduite et de repos des conducteurs ?
La durée maximale de conduite des conducteurs est de 9 heures par jour et de 56 heures par semaine. La durée de conduite peut être prolongée jusqu'à 10 heures deux fois par semaine au maximum. Après 4,5 heures de conduite, une pause de 45 minutes doit être observée. Celle-ci ne peut être interrompue par d'autres tâches telles que le chargement ou le déchargement de véhicules. En cas de prolongation de la durée de conduite à 10 heures, une pause supplémentaire de 45 minutes doit être observée après 9 heures de conduite. Le temps de conduite quotidien et hebdomadaire ne doit pas être dépassé. Les temps de repos doivent être respectés. Cela comprend les pauses pendant l'interruption du temps de conduite, qui servent au repos, ainsi que le temps de repos de 11 heures après la fin du temps de conduite.
Quel est le temps de travail maximal par jour ?
Le temps de travail maximal par jour est de 10 heures. À ce temps de travail s'ajoutent des temps de pause qui doivent être d'au moins 45 minutes pour le temps de travail maximal. Les heures supplémentaires effectuées doivent être compensées par d'autres jours ou semaines. Cela ne doit pas devenir la règle, car le temps de travail normal reste de 8 heures par jour.
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